Les petits jeux ont pour objectif de dynamiser des temps courts. Ils ne nécessitent pas - ou peu - de matériel et ne requiert qu’un minimum de préparation. Ils s’adressent tout autant à un petit effectif qu’à un grand nombre de participants et présentent l’avantage de pouvoir être organisés dans un espace restreint, à l’intérieur ou en extérieur. Leurs règles sont simples et modulables et peuvent être associées à un imaginaire. Enfin, ils participent à resserrer les liens entre les participants.
Le petit jeu « le psychiatre » va quant à lui challenger le sens de la déduction des participants. Il peut être introduit comme une enquête médicale de la plus haute importance.
Fiche du jeu
- Tranche d’âge : à partir de 9 ans
- Nombre de participants : Ă partir de 8 joueurs
- Environnement : indifférent
- Durée : 10 à 15 minutes environ
- Matériel : aucun
Déroulement et règles du jeu « le psychiatre »
Un phénomène étrange frappe votre groupe, on observe chez certains un comportement très curieux. Un psychiatre est donc appelé en urgence pour étudier la situation.
- Les joueurs sont assis en cercle.
- Le meneur désigne parmi eux un psychiatre, qui s’éloigne suffisamment pour ne plus voir ni entendre le reste du groupe.
- Pendant ce temps, l’animateur explique les règles aux autres joueurs : à chaque question que leur posera le psychiatre, ils devront donner la réponse que donnerait leur voisin de droite si c’était à lui que la question était posée. Par exemple : - « Matthieu, es-tu un garçon ? » - « Non » (car Mathieu répond à la place de Jade, sa voisine de droite)
- Le psychiatre revient dans la pièce. Il a le droit d’interroger qui il veut et de poser toutes les questions qu’il souhaite. Son but étant de découvrir le plus rapidement possible le symptôme qui touche ses patients.
Variante des règles du jeu « le psychiatre »
Pour les plus grands, n’hésitez pas à complexifier les « symptômes » des patients pour rendre le diagnostic du psychiatre plus difficile, par exemple :
- À chaque question que leur posera le psychiatre, les joueurs devront donner la réponse que donnerait leur voisin de droite si c’était à lui que la question était posée. Si le voisin de droite est d'accord avec la réponse qui vient d’être donnée à sa place, alors il ne bouge pas de sa place. En revanche, si il n’est pas d’accord, il échange sa place avec le patient qui vient d’être interrogé par le psychiatre. Par exemple : - « Matthieu, es-tu un garçon ? » - « Oui » (Jade, sa voisine de droite n’est donc pas d’accord avec la réponse de Mathieu, elle échange alors de place avec lui).
- À chaque question que leur posera le psychiatre, les joueurs devront citer un même mot / une même expression dans leurs réponses.
- À chaque question que leur posera le psychiatre, les patients devront répondre en rimes.
Les possibilités sont infinies, place à votre imagination !