La règle qui s’applique à toute structure accueillant des mineurs est simple : si un mineur tombe malade au cours du séjour, aucun traitement médicamenteux – quel qu’il soit – ne peut lui être administré sans ordonnance et prescription médicale.
Par exemple, la délivrance de paracétamol de type « doliprane » (fièvre) ne peut se faire sans l’accord d’un professionnel de santé (médecin, pharmacien, urgentistes, etc.).
Avant d’administrer un médicament, l’assistant.e sanitaire (AS) doit par ailleurs vérifier que la fiche sanitaire de liaison de l’enfant ne spécifie pas de contre-indication : réaction connue à une molécule par exemple.
📞 Le saviez vous ? Une autorisation téléphonique donnée par le médecin des urgences équivaut à une ordonnance.
Et si un mineur suivait déjà un traitement à son arrivée ?
Lorsqu’un mineur suit déjà un traitement, son responsable légal doit fournir - en plus de ses médicaments dans leur boîte d’origine marquée au nom de l’enfant - l’ordonnance médicale en vigueur (l’autorisation du seul responsable légal n’est en aucun cas suffisante). Il est impératif de suivre les indications de la prescription pour administrer le médicament.
L’assistant.e sanitaire (AS) s’assure que les médicaments en question sont conservés dans un contenant fermant à clé, séparément de la pharmacie du séjour (sauf lorsque la nature du traitement impose que le médicament soit en permanence à disposition de l’enfant).